De quelque nom qu'on les désigne : dirigistes , étatistes , socialistes , . . . ceux qui contestent la nécessité et l'urgence d'un renouveau des libertés économiques et sociales appartiennent , en fait , à deux races d'hommes bien différentes.
Aussi radicalement séparées que le seront , paraît-il , les béliers et les brebis , les méchants et les bons , au soir du jugement dernier.
Je viens d'évoquer le jugement dernier , les méchants et les bons.
Telle est bien l'image qui s'impose à moi lorsque je songe aux deux espèces de socialistes ( ou dirigistes ou étatistes ) qu'il m'ait été donné de rencontrer.
Je pense que les uns comme les autres sont dans l'erreur.
Je pense que l'erreur des uns est aussi pernicieuse et doit être aussi vigoureusement combattue que celle des autres .
Mais je ne puis me retenir d'une grande aversion pour ceux-ci et , pour ceux-là , d'une incontestable sympathie.
La race des méchants dirigistes ?
Celle des hommes pour qui l'activité économique est l'un des domaines , parmi beaucoup d'autres , auxquels s'applique une domination politique.
Domination d'un homme ou d'un parti.
D'une clique , d'une classe ou d'un clan.
D'une idéologie, d'un système ou d'un ordre purement formel.
Je vise , en bref , tous ceux pour qui la vie économique et sociale , comme tous les aspects de la vie humaine , est occasion , objet et moyen de tyrannie.
Avec les hommes de cette race , le dialogue est inutile.
Inutile parce qu'ils ne sont pas en quête de vérité : ils détiennent - ou ils propagent - LA VERITE.
ASENJUS
samedi 29 décembre 2007
vendredi 14 décembre 2007
Yanqui , Go home
Los imperialistas norteamericanos comenzaron su despojo del Tercer Mundo
con el exterminio , saqueo y explotacion de los aborigenes.
Es cierto - ¿ quién puede dudarlo ? - que los indios de lo que hoy llamamos Estados Unidos fueron aniquilados o desplazados por los europeos.
¿ De donde se fundamenta la supuesta legitimidad europea para apoderarse del continente descubierto por Cristobal Colon ?
España y Portugal - por ejemplo - basaron la legimitidad de su soberania americana en las concesiones adjudicadas por la autoridad papal a unas naciones catolicas que se comprometian en la labor de evangelizacion.
Inglaterra - cuya monarquia se desambarazo de Roma en el XVI - y Francia , en cambio , la buscaron en los derechos derivados de << descubrimientos >> de aventureros y comerciantes colocados bajo sus banderas.
¿ Donde estaria la supuesta " legitimidad" acerca de la geografia cultural, sociologica y politica de Latinoamérica ?
Asenjus.
con el exterminio , saqueo y explotacion de los aborigenes.
Es cierto - ¿ quién puede dudarlo ? - que los indios de lo que hoy llamamos Estados Unidos fueron aniquilados o desplazados por los europeos.
¿ De donde se fundamenta la supuesta legitimidad europea para apoderarse del continente descubierto por Cristobal Colon ?
España y Portugal - por ejemplo - basaron la legimitidad de su soberania americana en las concesiones adjudicadas por la autoridad papal a unas naciones catolicas que se comprometian en la labor de evangelizacion.
Inglaterra - cuya monarquia se desambarazo de Roma en el XVI - y Francia , en cambio , la buscaron en los derechos derivados de << descubrimientos >> de aventureros y comerciantes colocados bajo sus banderas.
¿ Donde estaria la supuesta " legitimidad" acerca de la geografia cultural, sociologica y politica de Latinoamérica ?
Asenjus.
Nosotros latinoamericanos
Los latinoamericanos no estamos satisfechos con lo que somos
pero a la vez no hemos podido ponernos de acuerdo
sobre que somos ,
ni sobre lo queremos ser.
Asenjus.
pero a la vez no hemos podido ponernos de acuerdo
sobre que somos ,
ni sobre lo queremos ser.
Asenjus.
jeudi 13 décembre 2007
L'argent
Il nous faut si peu pour vivre
comment se fait-il qu'il nous faille tant
semble-t-il pour vivre bien ?
Si la monnaie est << l'équivalent universel >> , comme disait Marx
c'est qu' elle peut s'échanger contre n'importe quoi ,
en tout cas contre n'importe quelle marchandise , dont elle sert ainsi à quantifier la valeur.
Il en résulte que tout ce qui peut s'acheter a un prix , et que tout ce qui a un prix peut s'acheter....
Comment n'aimerait-on pas l'argent ?
Il faudrait n'aimer rien , puisque l'argent mène à tout .
A tout ?
Du moins à tout ce qui peut se posséder , et bien sür ce n'est pas tout , et bien sür ce n'est pas l'essentiel.
Mais qui pourrait s'en passer ?
Un propriétaire sommeille et tout homme , que l'argent réveille.
Vendre ?
Acheter ?
Il s'agit toujours de posséder .
L'argent est un instrument d'échange , mais on ne peut échanger que ce qu'on a contre ce qu'on n'a pas.
L'echange suppose la possession , puisqu'il la déplace.
C'est dire qu'il lui reste soumis.
Aussi n'est-ce pas l'échange qu'on aime , dans l'argent , mais la possession elle-même.
C'est ce qu'illustre l'avare , à qui la possession suffit.
Quant au marchand , qui peut croire qu'il travaille pour l'amour du commerce ou de son prochain ?
Il travaille pour s'enrichir , comme tout le monde.
L'échange tend à la possession , non la possession à l'échange.
Asenjus.
comment se fait-il qu'il nous faille tant
semble-t-il pour vivre bien ?
Si la monnaie est << l'équivalent universel >> , comme disait Marx
c'est qu' elle peut s'échanger contre n'importe quoi ,
en tout cas contre n'importe quelle marchandise , dont elle sert ainsi à quantifier la valeur.
Il en résulte que tout ce qui peut s'acheter a un prix , et que tout ce qui a un prix peut s'acheter....
Comment n'aimerait-on pas l'argent ?
Il faudrait n'aimer rien , puisque l'argent mène à tout .
A tout ?
Du moins à tout ce qui peut se posséder , et bien sür ce n'est pas tout , et bien sür ce n'est pas l'essentiel.
Mais qui pourrait s'en passer ?
Un propriétaire sommeille et tout homme , que l'argent réveille.
Vendre ?
Acheter ?
Il s'agit toujours de posséder .
L'argent est un instrument d'échange , mais on ne peut échanger que ce qu'on a contre ce qu'on n'a pas.
L'echange suppose la possession , puisqu'il la déplace.
C'est dire qu'il lui reste soumis.
Aussi n'est-ce pas l'échange qu'on aime , dans l'argent , mais la possession elle-même.
C'est ce qu'illustre l'avare , à qui la possession suffit.
Quant au marchand , qui peut croire qu'il travaille pour l'amour du commerce ou de son prochain ?
Il travaille pour s'enrichir , comme tout le monde.
L'échange tend à la possession , non la possession à l'échange.
Asenjus.
A mi querido camarada José
Mi flaco pais , lo conoci
Desde el fruto quemante hasta el invierno
Se iran conmigo
Los tendré , golpe a golpe en mis entrañas
En lo mas ciego del obsecado corazon
Como si fuese la raiz principal de mis secretos
Y aquello que soñé
Trenes de mi pais atravesando sus rios eternos
Noche a noche , dia a dia
Aullando tristemente sobre el musgo dormido
de los techos de las casas
Se iran conmigo , como quien va llevando
una niebla cordial de sus espectros
Y no andaré , como Ayer , cuando caminaba
con las noches confundidas de madrugadas
sumidas en mis cabellos
visitando casas de amigos
Esas casas donde esparcen naranjas en fuego
No beberé aquellos vinos que bebiamos juntos
con nuestras caras perdidas en un espejo
donde la muerte nos esperaba , alli agazapada
Te llevo antes de mi
¡ ESPERAME CAMARADA JOSÉ !
Setiembre 1 , 2003
Asenjus.
Desde el fruto quemante hasta el invierno
Se iran conmigo
Los tendré , golpe a golpe en mis entrañas
En lo mas ciego del obsecado corazon
Como si fuese la raiz principal de mis secretos
Y aquello que soñé
Trenes de mi pais atravesando sus rios eternos
Noche a noche , dia a dia
Aullando tristemente sobre el musgo dormido
de los techos de las casas
Se iran conmigo , como quien va llevando
una niebla cordial de sus espectros
Y no andaré , como Ayer , cuando caminaba
con las noches confundidas de madrugadas
sumidas en mis cabellos
visitando casas de amigos
Esas casas donde esparcen naranjas en fuego
No beberé aquellos vinos que bebiamos juntos
con nuestras caras perdidas en un espejo
donde la muerte nos esperaba , alli agazapada
Te llevo antes de mi
¡ ESPERAME CAMARADA JOSÉ !
Setiembre 1 , 2003
Asenjus.
A MI HIJA MARCELA PAZ
Escribir una poesia a mi hija Marcela
sentido no posee . . .
Una poesia no se escribe . . .
se siente . . .
contrariamente no es poesia . . .
Ayer por alli quedo . . . casi envuelto en el olvido ...
¿ OLVIDADO ?
Nuestras memorias no pueden olvidar
una cicatriz alli queda
sin suturar
las heridas de nuestras Almas.
¿ De donde somos Marcela ?
¿ De donde venimos ?
¡ Mira que increibles interrogaciones hija mia !
Preguntarte a ti , de donde somos . . .
Si tan facil es mirarse en un espejo
cada mañana.
Alli encontraremos una respueta a nuestra pregunta metafisica.
Observarse frente a un espejo
no es un acto banal . . .
es la imagen que nos envia
la Memoria para no caer en el Olvido. . .
Continua , Marcela , tu existencia . . .
Va!
Piensa que cogitando tu existencia : afirmandola estas . . .
Va! Sé !
Continua existiendo todas las veces diez . . .
que tu desees !
Va al infinito-silencio que a Blais Pascal . . .
atemorizaban.
Vive Marcela tu existencia plenamente .
ASENJUS .
sentido no posee . . .
Una poesia no se escribe . . .
se siente . . .
contrariamente no es poesia . . .
Ayer por alli quedo . . . casi envuelto en el olvido ...
¿ OLVIDADO ?
Nuestras memorias no pueden olvidar
una cicatriz alli queda
sin suturar
las heridas de nuestras Almas.
¿ De donde somos Marcela ?
¿ De donde venimos ?
¡ Mira que increibles interrogaciones hija mia !
Preguntarte a ti , de donde somos . . .
Si tan facil es mirarse en un espejo
cada mañana.
Alli encontraremos una respueta a nuestra pregunta metafisica.
Observarse frente a un espejo
no es un acto banal . . .
es la imagen que nos envia
la Memoria para no caer en el Olvido. . .
Continua , Marcela , tu existencia . . .
Va!
Piensa que cogitando tu existencia : afirmandola estas . . .
Va! Sé !
Continua existiendo todas las veces diez . . .
que tu desees !
Va al infinito-silencio que a Blais Pascal . . .
atemorizaban.
Vive Marcela tu existencia plenamente .
ASENJUS .
Sed Enamorada
Soy una sed enamorada de si misma.
Un poeta y el vértigo de serlo
un pequeño genio y su locura.
Abran las puertas
para que pase el que no pudo
el que no reconoce no ser.
Ambiguo ronroneo de mi voz
fragil escritura de mis manos
contra las duras piedras
del nihilismo universal
que otorga y niega a la vez
aquel que no reconoce ser.
Empecinado bebedor de utopias ,
detengo mi tiempo
y espero que la sed ,
se calme con el tiempo.
ASENJUS
Un poeta y el vértigo de serlo
un pequeño genio y su locura.
Abran las puertas
para que pase el que no pudo
el que no reconoce no ser.
Ambiguo ronroneo de mi voz
fragil escritura de mis manos
contra las duras piedras
del nihilismo universal
que otorga y niega a la vez
aquel que no reconoce ser.
Empecinado bebedor de utopias ,
detengo mi tiempo
y espero que la sed ,
se calme con el tiempo.
ASENJUS
Mas alla de los cuerpos
Mas alla de los cuerpos es necesario
hacer de la palabra nuestra residencia.
Soy un travesti del pensamiento
Vivo como un hombre cualquiera
pero pienso como una mujer
ambicionando su libertad.
Nada podra detener mi marcha
hacia los espacios celestes.
Vistas de un lado
las cosas me van bien .
Lo que me queda
son miedos tontos : la casa
la comida de mis hijas.
Al final digo
que soy un poeta del Espacio
y del Tiempo
Y , que sin embargo ,
mil cadenas de Amor
me atan a la Tierra.
Soy el que quiso morir
y que al final escribe versos.
ASENJUS
hacer de la palabra nuestra residencia.
Soy un travesti del pensamiento
Vivo como un hombre cualquiera
pero pienso como una mujer
ambicionando su libertad.
Nada podra detener mi marcha
hacia los espacios celestes.
Vistas de un lado
las cosas me van bien .
Lo que me queda
son miedos tontos : la casa
la comida de mis hijas.
Al final digo
que soy un poeta del Espacio
y del Tiempo
Y , que sin embargo ,
mil cadenas de Amor
me atan a la Tierra.
Soy el que quiso morir
y que al final escribe versos.
ASENJUS
Dejo de Ser
Dejo de " ser ".
Abrazo de un salto
el hilo fragil de una voz
y entrego
a cualquier palabra
el ritmo de lo humano.
Vivo en los territorios
donde la vida
siempre toca fondo ...
Asenjus.
Abrazo de un salto
el hilo fragil de una voz
y entrego
a cualquier palabra
el ritmo de lo humano.
Vivo en los territorios
donde la vida
siempre toca fondo ...
Asenjus.
Pensées 1
PENSAMIENTOS DESORDENADOS
Comienzo a odiar la vida publica y los politicos ... ¡ Qué frase-pensamiento ! ¿ Odiar es el verbo adecuado ? ¿ Vida publica y/o politicos al mismo tiempo ? ¿ O separadamente ?.
Sin prohibirme algunos roces con la casta sagrada de los politicos ; ¿ de donde surge esta aversion subjetiva ?
¿ Donde , como y cuando ha brotado en mi ser este odioso y pueril complejo de superioridad frente a esta maldita ralea ?
¿ Valgo mucho mas que todos aquellos demagogos , populistas , manipuladores , cinicos , marrulleros , ladinos, corrompidos , etc ?
¿ Anarquismo ?.
Quiza desde mis jovenes años , diferentemente , de manera confusa y empañada , sin que que haya podido sustantivar esta increible sensibilidad , que surgia de mis visceras , de mi alma : la fibra de un anarquismo en proceso de gestacion.
Desde el tiempo de la escuela , el colegio san-agustin , donde enviado fui a la edad de siete años , después de la primera mano levantada contra mi condicion de persona, después de la multiplicidad de vejaciones e humillaciones inflingidas por los curas agustinos ; después de las otras humillaciones contemporaneas de mi infancia ; mas tarde , en el seno del Liceo y mi confinacion en un "regimiento" del éjercito : encontré la revuelta , conoci la insumision , la rebeldia y el anti-conformismo.
La autoridad me es insoportable , la dependencia invivable , la sumision imposible .....
Las ordenes , consejos , exigencias , conminaciones carcomen mi garganta , me tuercen el vientre .. ;
Frente a una orden , o un orden implicito , me vuelvo a encontrar dentro de la piel del niño que fui. Niño asolado , destrozado del hecho de recomenzar , cada vez , el camino repetitivo , cotidiano , del colegio a la casa , y viceversa que significaba para mi entendimiento : un encarcelamiento , un atentado a mi libertad .......
Asenjus.
Comienzo a odiar la vida publica y los politicos ... ¡ Qué frase-pensamiento ! ¿ Odiar es el verbo adecuado ? ¿ Vida publica y/o politicos al mismo tiempo ? ¿ O separadamente ?.
Sin prohibirme algunos roces con la casta sagrada de los politicos ; ¿ de donde surge esta aversion subjetiva ?
¿ Donde , como y cuando ha brotado en mi ser este odioso y pueril complejo de superioridad frente a esta maldita ralea ?
¿ Valgo mucho mas que todos aquellos demagogos , populistas , manipuladores , cinicos , marrulleros , ladinos, corrompidos , etc ?
¿ Anarquismo ?.
Quiza desde mis jovenes años , diferentemente , de manera confusa y empañada , sin que que haya podido sustantivar esta increible sensibilidad , que surgia de mis visceras , de mi alma : la fibra de un anarquismo en proceso de gestacion.
Desde el tiempo de la escuela , el colegio san-agustin , donde enviado fui a la edad de siete años , después de la primera mano levantada contra mi condicion de persona, después de la multiplicidad de vejaciones e humillaciones inflingidas por los curas agustinos ; después de las otras humillaciones contemporaneas de mi infancia ; mas tarde , en el seno del Liceo y mi confinacion en un "regimiento" del éjercito : encontré la revuelta , conoci la insumision , la rebeldia y el anti-conformismo.
La autoridad me es insoportable , la dependencia invivable , la sumision imposible .....
Las ordenes , consejos , exigencias , conminaciones carcomen mi garganta , me tuercen el vientre .. ;
Frente a una orden , o un orden implicito , me vuelvo a encontrar dentro de la piel del niño que fui. Niño asolado , destrozado del hecho de recomenzar , cada vez , el camino repetitivo , cotidiano , del colegio a la casa , y viceversa que significaba para mi entendimiento : un encarcelamiento , un atentado a mi libertad .......
Asenjus.
dimanche 2 décembre 2007
La vie a-t-elle un sens ?
La blessure , le drame , l'erreur , la souillure , l'impuissance .
L'échec , un de plus , la honte, l'oubli , l'alcool , le " Loto " , la déchéance , le vide .
La solitude , le désespoir .
L'exclusion ou la marginalisation ou l'aliénation.
La violence journalière , celle des criminels , des tortionnaires , des casseurs ; celle des Etats , des sociétés multinationales ; celles des petits cons au volant de leur bolide . . .
La mort violente , la mort sournoise , celle qui traîne et qui se traîne ?
Pourquoi la vie est-elle parfois si difficile ?
La vie a-t-elle un sens ?.
Question idiote.
Ma vie a-t-elle un sens ?
En ai-je déchiffré le mode d'emploi ?
Je n'en sais trop rien. Ce que je sais , c'est que j'ai toujours fait le choix de ma vie . Tout au moins quand c'était possible.
Si j'avais eu une santé de fer , une intelligence supérieure , des dons manifestes , il est sans doute vrai qu j'aurais fait d'autres choix.
Mais lesquels , je n'en sais rien , à la limite cela ne m'intéresse pas. Je suis comme je suis . C'était à prendre et à ne pas laisser !
J'ai eu la chance d'avoir eu , très jeune , le sentiment d'être reconnu , estimé pour ce que j'étais. Je ne ne dis pas aimé. J'avais fait le choix de dire ce que je pensais et de faire ce que je croyais devoir être fait.
Casse-cou ? Oui , mais tellement jouisif !
L'amitié ? Vitale ! J'ai vite compris qu'elle se forgeait, lentement mais sûrement. Autre choix . Premières désillusions qui me confirmèrent la valeur de ce choix.
L'amour ? Il est vrai que j'ai pas eu le choix ; il m'a saisi et me tiens toujours. Mais l'accepter et le donner , est aussi un choix.
Le travail ?. Quelle horreur ! Je suis né roi fainéant . Mais quand il fallait , 14 heures par jour . . . , dormir , travailler , dormir . . . on passe de l'autre côté de la frontière .... , on bosse , on crève . Dormir , mourir . . .
Passion pour un idéal ?
L'homme , la justice , la liberté , la fraternité . . .
Utopies ? Et alors ? Elle mérite d'être véçue cette vie qui déborde de partout !
Asenjus.
L'échec , un de plus , la honte, l'oubli , l'alcool , le " Loto " , la déchéance , le vide .
La solitude , le désespoir .
L'exclusion ou la marginalisation ou l'aliénation.
La violence journalière , celle des criminels , des tortionnaires , des casseurs ; celle des Etats , des sociétés multinationales ; celles des petits cons au volant de leur bolide . . .
La mort violente , la mort sournoise , celle qui traîne et qui se traîne ?
Pourquoi la vie est-elle parfois si difficile ?
La vie a-t-elle un sens ?.
Question idiote.
Ma vie a-t-elle un sens ?
En ai-je déchiffré le mode d'emploi ?
Je n'en sais trop rien. Ce que je sais , c'est que j'ai toujours fait le choix de ma vie . Tout au moins quand c'était possible.
Si j'avais eu une santé de fer , une intelligence supérieure , des dons manifestes , il est sans doute vrai qu j'aurais fait d'autres choix.
Mais lesquels , je n'en sais rien , à la limite cela ne m'intéresse pas. Je suis comme je suis . C'était à prendre et à ne pas laisser !
J'ai eu la chance d'avoir eu , très jeune , le sentiment d'être reconnu , estimé pour ce que j'étais. Je ne ne dis pas aimé. J'avais fait le choix de dire ce que je pensais et de faire ce que je croyais devoir être fait.
Casse-cou ? Oui , mais tellement jouisif !
L'amitié ? Vitale ! J'ai vite compris qu'elle se forgeait, lentement mais sûrement. Autre choix . Premières désillusions qui me confirmèrent la valeur de ce choix.
L'amour ? Il est vrai que j'ai pas eu le choix ; il m'a saisi et me tiens toujours. Mais l'accepter et le donner , est aussi un choix.
Le travail ?. Quelle horreur ! Je suis né roi fainéant . Mais quand il fallait , 14 heures par jour . . . , dormir , travailler , dormir . . . on passe de l'autre côté de la frontière .... , on bosse , on crève . Dormir , mourir . . .
Passion pour un idéal ?
L'homme , la justice , la liberté , la fraternité . . .
Utopies ? Et alors ? Elle mérite d'être véçue cette vie qui déborde de partout !
Asenjus.
A propos de l'Exil
Il serait vain , presque indécent , de juger comparable le voyage et l'exil.
L'un manifeste un goût du dépaysement , évoque une forme d'insouciance , symbolise la liberté.
L'autre relève presque toujours d'une contrainte , génère la nostalgie, porte le sceau du tragique dans de "sombres temps"".
Vivre en exil signifie le plus souvent avoir été chassé vers ce qui est, au mieux , une terre d'accueil, parfois rien de plus qu'un lieu anonyme où il convient d'être invisible.
Tout " intellectuel " en émigration est mutilé ... des gens enracinés à rien . . . arrivés sans bagages et longtemps contraints de vivoter . . .
Trés tôt , je me suis attaché à maîtriser la langue française , au prix d'une nostalgie de ma langue maternelle . . .
Sitôt la vie devenue à peu près " normale " , je me suis voulu spectateur converti de mon existence en France.
Asenjus.
L'un manifeste un goût du dépaysement , évoque une forme d'insouciance , symbolise la liberté.
L'autre relève presque toujours d'une contrainte , génère la nostalgie, porte le sceau du tragique dans de "sombres temps"".
Vivre en exil signifie le plus souvent avoir été chassé vers ce qui est, au mieux , une terre d'accueil, parfois rien de plus qu'un lieu anonyme où il convient d'être invisible.
Tout " intellectuel " en émigration est mutilé ... des gens enracinés à rien . . . arrivés sans bagages et longtemps contraints de vivoter . . .
Trés tôt , je me suis attaché à maîtriser la langue française , au prix d'une nostalgie de ma langue maternelle . . .
Sitôt la vie devenue à peu près " normale " , je me suis voulu spectateur converti de mon existence en France.
Asenjus.
Vivre sans philosophie ?
Il y a, en effet, deux manières de vivre possibles. On peut vivre sans philosophie. En se laissant vivre paresseusement. Ou bien en travaillant à son confort matériel. Mais on peut vivre aussi en refusant de se laisser doucement vivre. Et en refusant de faire du confort et de la possession des biens matériels le but de son existence. Les philosophes ont toujours choisi la deuxième voie . Et ils la choisissent encore. Certes, comme tous les hommes, ils ne sont pas insensibles au confort et aux douceurs de la vie. Et il leur arrive, comme à tout un chacun , de goûter dans la paresse une certaine quiétude. Cependant, jamais la paresse ou le confort ne sont chez eux des buts. Car se laisser vivre sans rien faire de sa vie ou vivre pour soi et son confort, sans s'ouvrir à autre chose que soi et son confort, appauvrissent , selon eux , l'existence.
<< L'homme passe l'homme >>, disait Pascal ( 1623-1662 ). L'homme passe par une ouverture. Un dépassement de lui-même. Une élévation de lui-même. Et non par une fermeture. Un repli de soi. Cette élévation, qui confère à la vie de la grandeur, voire du génie , correspond à ce que l'on entend généralement par le terme d'esprit. Spiritus en latin. Esprit . Le sens est le même pour désigner le soufle qui donne à la vie sa respiration.
L'homme vit de respirer humainement . Et c'est par l'esprit qu'il s'humanise en accédant à une vie digne de lui. Une vie à hauteur d'homme. Une vie redressée.
Asenjus.
<< L'homme passe l'homme >>, disait Pascal ( 1623-1662 ). L'homme passe par une ouverture. Un dépassement de lui-même. Une élévation de lui-même. Et non par une fermeture. Un repli de soi. Cette élévation, qui confère à la vie de la grandeur, voire du génie , correspond à ce que l'on entend généralement par le terme d'esprit. Spiritus en latin. Esprit . Le sens est le même pour désigner le soufle qui donne à la vie sa respiration.
L'homme vit de respirer humainement . Et c'est par l'esprit qu'il s'humanise en accédant à une vie digne de lui. Une vie à hauteur d'homme. Une vie redressée.
Asenjus.
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