suite à une pensée socialiste

De quelque nom qu'on les désigne : dirigistes , étatistes , socialistes , . . . ceux qui contestent la nécessité et l'urgence d'un renouveau des libertés économiques et sociales appartiennent , en fait , à deux races d'hommes bien différentes.

Aussi radicalement séparées que le seront , paraît-il , les béliers et les brebis , les méchants et les bons , au soir du jugement dernier.

Je viens d'évoquer le jugement dernier , les méchants et les bons.

Telle est bien l'image qui s'impose à moi lorsque je songe aux deux espèces de socialistes ( ou dirigistes ou étatistes ) qu'il m'ait été donné de rencontrer.

Je pense que les uns comme les autres sont dans l'erreur.

Je pense que l'erreur des uns est aussi pernicieuse et doit être aussi vigoureusement combattue que celle des autres .

Mais je ne puis me retenir d'une grande aversion pour ceux-ci et , pour ceux-là , d'une incontestable sympathie.

La race des méchants dirigistes ?

Celle des hommes pour qui l'activité économique est l'un des domaines , parmi beaucoup d'autres , auxquels s'applique une domination politique.

Domination d'un homme ou d'un parti.
D'une clique , d'une classe ou d'un clan.
D'une idéologie, d'un système ou d'un ordre purement formel.

Je vise , en bref , tous ceux pour qui la vie économique et sociale , comme tous les aspects de la vie humaine , est occasion , objet et moyen de tyrannie.
Avec les hommes de cette race , le dialogue est inutile.
Inutile parce qu'ils ne sont pas en quête de vérité : ils détiennent - ou ils propagent - LA VERITE.


ASENJUS